"Si c'était une fiction, personne n'y croirait" déclarait Noa il y'a quelques années.
Cette jeune documentariste israelienne, après avoir fouillée dans les affaires de sa grand mère defunte a découvert dans des lettres que celle-ci avait une soeur dont elle n'avait jamais entendu parler et qu'elle même a une grande tante et des cousins musulmans et palestiniens.
"A ma chère famille en Israel. Je suis vivante, je ne suis pas morte. Je vis à Naplouse, parmi les arabes. J'ai un mari et huit enfants. Venez me rendre visite. Je vous attends. Je veux vous voir, voir maman et papa, mes frères et mes soeurs. Je suis votre fille."
Il y'aurait eu une longue correspondance entre la grand-mère de Noa et sa soeur puisque celle-ci retrouva un grand nombre de lettres. Ces lettres qui appartiennent au passé certes mais à un passé qui est resurgis.
Noa est une maman de quatre enfants et elle vit avec son mari à Tel Aviv. De Napouse à Tel Aviv il y'a qu'une centaine de kilomètres pourtant ce sont comme on dit les kilomètres qu'on ne peut pas franchir. Ces deux pays en guerre depuis des années voir même des siècles n'ont peut-être pas était si éloigné que cela.
Ce qu'il faut savoir avant tout c'est que Noa est de gauche voir même très à gauche puisqu'en Israel il y'a l'extrême gauche et l'extrême droite il n'y a pas de juste milieu. Elle fait donc parti d'une minorité nationale qui croit à une cohabitation entre juifs et arabes.
"Lorque j'ai découvert que j'avais des cousins palestiniens, je me suis mise à esperer qu'au moins, chez les miens, Arabes et Juifs pourraient avoir un futur commun"
Curieuse, comme elle est, elle a donc décider de partir à la recherche de cette fameuse tante disparue afin de realiser un documenatire sur sa situation familiale pour le moins exeptionnelle. Elle n'a donc aucune difficulté à retouver sa grande tante puisque apparement tout le mode était au courant dans sa famille.
Voici donc l'histoire:
L'histoire est celle de deux soeurs, Rachel et Pnina. Elle commence dans les années 1940 ou Israel n'existe pas encore. (Israel qui sera fondé quelques années plus tard par les sionistes) Pnima va alors tombé enceinte à l'âge de 14 ans et très mal vu par ses parents notament son père qui s'estime deshonoré et sa famille proche. Elle disparait, on ne sait pas si elle est enlevé ou si elle a disparu de son plein grès mais personne ne la recherche réellement. Cette disparition arrange tout le monde! Mais Pnina est bien vivante, elle s'est enfuie sur la côte de Jaffa au bord de la Mediterranée. Seule, enceinte, sans personne elle fait la connaisssance d'un marecher palestinien qu'elle épouse et avec qui elle aura huit autres enfants. Les deux soeurs sont donc separé et vivent dans deux mondes completement distinct. L'une devient la citoyenne d'un pays neuf et l'autre connait les souffrances de l'exil et est forcé de partir quand Israel en 1948 s'empare de Jaffa. Mais ce n'est pas mieux pour Rachel qui va épousé un des ces combattants israeliens sans réelle conviction et surtout pour échapper à la "malediction de Yavniel". Ce combattant est donc le grand père de Noa qui a fondé un des premiers et des plus célèbres kibboutz. Ils auront deux enfants Shmuel et Ofra. Ofra sera la mère de Noa et Ehud Ben Hagai son père. Plus tard ses deux parents divorcent et Ehud quitte le mouvement sioniste.
Noa aura une enfance heureuse dans les bras de sa mère et l'amour et le miel des ses grands-parents.
Ce passé qu'on veut oublier:
Quand Noa apprend cette histoire, elle s'empresse de demander à ses oncles et tantes pourquoi personne n'avait essayé de retrouver Pnina. Rachel, avait retrouvé Pnina mais elle refusait de revenir auprès des siens, Rachel décide alors de couper les ponts avec Pnina, pour réapparaitre vingts ans plus tard en 1967. Cette année-là c'est la guerre des Six Jour qui se termine par la defaite des pays arabes et l'occupation par l'armée israelienne. Pnina leur écrit pour leur demander de l'aide elle est vivante mais de justesse. Rachel, ignore tous les appels de sa soeur mais ses autres frères et soeurs y répondent. Un an plus tard ils partent pour Naplouse à la rencontre de cette soeur ainée. Puis les visites se font régulières. Pnima mourra en 1971 d'un cancer à l'age de 48 ans avec elle disparait les liens cousu avec la branche arabe de la famille.
Les liens renoués après un coup de téléphone miracle. Salma, une des petites filles de Pnina décide donc de demander la nationalité israelienne. La procédure traine en longueur et le mari de Salma se fait arrêter. Salma et son mari vivent aujoud'hui à l'écart de leur proche palestiniens qui ont honte de cette famille israelienne.
Bien sur, Noa avec son film les liens du sang, remporte une franc succés. Je le conseil d'ailleurs à mes lecteurs.
Voilà comment l'impossible est possible. On croit tous en des choses différentes et des histoires et des faits différents mais finalement on a tous le même esprit de famille. Finalement, d'avoir fait s'enfuir leur fille, Pnina car elle était enceinte et que c'était le deshonneur leur a fait découvrir des cousins. Arabe ou juif ont est tous des humains, alors arretez les guerres et essayer de vivre en paix. Je sais que cela n'est pas simple, mais je pense cette solution beaucoup plus simple que la position actuelle.